Dementor (noir et blanc) |
POST SCRIPTUM : En analysant plus en détail les détraqueurs, j'en ai déduit qu'ils appartenaient très probablement à la catégorie des morts-vivants. Pour les fans de Harry Potter qui seraient sceptiques, voici mes arguments :
1- "Il semble vouloir aspirer autre chose que l'air d'une pièce où il se trouve" : cette citation sous-entend apparemment que les détraqueurs ne respirent pas, ou du moins autre chose que l'air ambiant. Ce détail suffit à supposer qu'ils sont déjà morts d'un point de vue clinique.
2- Tout comme de nombreux morts-vivants, ils se nourrissent de l'énergie vitale des humains "jusqu'à les réduire à quelque chose qui leur ressemble -des êtres maléfiques, dépourvus d'âmes". Par ailleurs, il n'est pas dit explicitement que les victimes se transforment à leur tour en détraqueurs, mais l'hypothèse demeure entière (la plupart des morts-vivants se multiplient en contaminant les vivants).
3- Il gèle les environs, sème la peur et le désespoir, et dévore les âmes d'un seul baiser : ce genre de pouvoirs pourraient l'identifier à une créature magique, cependant il s'agit clairement d'un monstre humanoïde. De plus, son apparence évoque très explicitement des références telles que la Faucheuse, les fantômes ou les âmes en peine.
4- Bien que leur description soit semblable à celle d'un cadavre ("mains pâles, grises, putréfiées, couvertes de croûtes" etc..) leur apparence n'est pas assez découverte pour en juger. Pourtant, beaucoup de morts-vivants sont loin d'avoir une apparence humaine : il suffit d'observer les nécromorphes de Dead Space ou les horreurs rampantes de Silent Hill pour s'en convaincre.
5- J.K. Rowling confie elle-même que les détraqueurs sont une représentation métaphorique de la dépression. Or, certains morts-vivants tels que ceux de Silent Hill -entre autres- sont également des matérialisations d'émotions ou de souvenirs, sans pour autant avoir une origine "physique" définie.
CONCLUSION : S'il s'avère que la victime d'un détraqueur peut devenir à son tour un détraqueur, on peut alors affirmer que les détraqueurs sont d'authentiques morts-vivants.